La réforme des retraites ou l’art français de compliquer les problèmes insolubles

Pourquoi ne pas profiter de la baisse historique des taux d’intérêts pour financer les retraites des inactifs ? On pourrait ainsi envisager que les cotisations sociales soient désormais logées dans des comptes de capitalisation et ne servent plus à financer les retraites. Les revenus des inactifs seraient alors couverts par la dette, estime Charles Beigbeder…

« L’Etat doit démontrer qu’il croit au potentiel des technologies quantiques »

L’Opinion a interrogé Charles Beigbeder au sujet des perspectives ouvertes par les technologies quantiques. Quelles sont les promesses concrètes des technologies quantiques ? Toute notre électronique moderne est le fruit de la première révolution quantique qui a eu lieu dans les années 1920-1930, avec la révélation du fonctionnement du monde subatomique, c’est-à-dire du monde microscopique.…

Le coliving est pour Audacia une façon très intéressante d’entrer sur le marché de l’immobilier

Après avoir investi plus de 750 M€ au cours de la dernière décennie dans 300 PME de l’économie traditionnelle, Audacia s’ouvre à l’immobilier en lançant un fonds dédié au coliving. Charles Beigbeder, son fondateur, et Joseph-Marie Absil, Head of Real Estate, reviennent avec Business Immo sur la genèse de cette nouvelle activité. Entretien à lire sur le site de Business Immo.

Les technologies quantiques peuvent révolutionner l’économie

Les États-Unis et la Chine sont engagés dans plusieurs batailles, dont une qui passe inaperçue du grand public mais qui aura des conséquences considérables pour la France et l’Europe : la bataille pour le leadership des technologies quantiques. L’ingénierie de phénomènes profondément non intuitifs commence en effet à être maîtrisée après des décennies de travaux dans les laboratoires de recherche publique.

La France et l’Europe ont de formidables atouts à mettre en valeur pour ne pas rester spectateurs passifs : le quantique peut être le vecteur gagnant pour nous remettre dans la course des technologies de l’information. Afin de bien appréhender les enjeux de cette bataille, il faut revenir au début du XXe siècle avec Einstein, Bohr, Heisenberg, De Broglie…

Plaidoyer pour un conservatisme libéral

L’Incorrect a organisé un débat entre Charles Beigbeder, Thibaud Collin et Erik Tegner afin de savoir s’il est possible d’être un libéral-conservateur. Voici la contribution de Charles Beigbeder qui plaide pour un conservatisme libéral. 

Il est deux formes de conservatisme à ne pas confondre : le premier type intériorise le sens progressiste de l’histoire mais veut simplement en ralentir la marche, au nom de la tradition qu’il ne faut pas violenter subitement. Le mariage pour tous, la PMA ? N’allons pas trop vite, soyons prudent ! En aucune manière, il ne s’agit d’inverser le sens progressiste de l’histoire qui reste l’horizon indépassable de leur pensée. Cette vision du conservatisme, qui donne raison aux progressistes – lesquels auront beau jeu de considérer que les conservateurs sont simplement des personnes un peu sensibles à ne pas brusquer -, a été magnifiquement bien résumée par Chesterton : « Le monde s’est divisé entre Conservateurs et Progressistes. L’affaire des Progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L’affaire des Conservateurs est d’éviter que les erreurs ne soient corrigées ». Peut-être peut-on ranger dans cette catégorie de personnes ceux que l’on appelle les libéraux-conservateurs, qui ont intégré le paradigme philosophique de la modernité libérale mais en veulent une application moins rapide que les libéraux purs.