Décès de Jean Panhard

Jean Panhard nous a quittés hier dans sa 102ème année. Traversant le XXième siècle, la vie de Jean Panhard reste marquée par l’aventure de l’automobile dont son grand-oncle, René Panhard, a commercialisé le premier prototype en 1891, associé avec Émile Levassor.  Ancien élève de l’école polytechnique, Jean Panhard a occupé de hautes responsabilités à la…

Pour lutter contre le communautarisme, invoquons l’identité plutôt que la laïcité !

Les revendications communautaires n’ont jamais été aussi élevées et concernent désormais tous les domaines de la vie sociale : port du voile à l’école, menus hallal dans les cantines scolaires et dans les prisons, horaires séparés dans les piscines municipales, mise à disposition d’un local pour la prière dans les entreprises, pressions pour obtenir qu’une femme soit auscultée par un médecin du même sexe à l’hôpital, demandes de certificats de virginité pour les femmes, refus de l’enseignement de l’histoire à l’école, exigences de jours fériés spécifiques correspondant aux fêtes religieuses de l’Islam, carrés musulmans dans les cimetières, etc…

Le patriotisme est-il identitaire ?

Peut-on être patriote sans être identitaire ? Bernard-Henri Levy ne le croit pas, lui qui n’en finit plus de confondre dans une même vindicte patriotisme et nationalisme. « Je suis un cosmopolite résolu. J’aime le métissage et je déteste le nationalisme. Je ne vibre pas à « la Marseillaise ». J’espère que le cadre national sera un jour dépassé », affirme-t-il dans une interview au Nouvel Observateur le 4 octobre 2007. Déjà, dans le manifeste de présentation du premier numéro de Globe, en 1985, il s’écriait, de concert avec Pierre Bergé et Georges-Marc Benamou : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bérets, bourrées, binious – bref franchouillard ou cocardier – nous est étranger voire odieux ».

Oui, il existe une identité française !

« Nous sommes […] avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » affirmait le général de Gaulle à Alain Peyrefitte en 1959. Un demi-siècle plus tard, le 5 janvier 2010, le ministre de l’immigration, de l’intégration et de l’identité nationale, Eric Besson, appartenant désormais au parti héritier du gaullisme, s’exprime en ces termes, lors du lancement du débat sur l’identité nationale : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion ; c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage ».

Une vraie refonte de la fiscalité suppose l’adoption d’une flat tax

À la surprise générale, prenant de cours la plupart de ses interlocuteurs, y compris au sein de l’équipe gouvernementale, Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi dernier dans Les Echos une remise à plat de la fiscalité : « Le système fiscal français est devenu très complexe, quasiment illisible, plaide le Premier ministre, et les Français, trop souvent, ne comprennent plus sa logique ou ne sont pas convaincus que ce qu’ils paient est juste, que le système est efficace […] Je crois que le temps est venu d’une remise à plat, en toute transparence, de notre système fiscal ».

La flat tax, révolution fiscale d’une efficacité redoutable

« Il y a deux choses inadmissibles sur la terre » affirmait Sacha Guitry : « la mort et les impôts. Mais j’aurais dû citer en premier les impôts ». Trait d’esprit dont l’auteur était coutumier mais qui révèle à quel point le paiement de l’impôt est difficilement perçu en France. S’il y a une exception française, c’est bien celle de notre niveau de prélèvements obligatoires qui, avec un taux de 46,3 % aujourd’hui, se situe plus de 10 points au-dessus de la moyenne de celui des pays de l’OCDE.

« A Rome, fais comme les Romains ! »

Certains invoquent la laïcité comme seul rempart afin de préserver notre identité nationale face à la montée du communautarisme. Ainsi, Marine Le Pen, s’exprimait-elle dans un entretien au Monde l’an dernier : « La laïcité est une valeur non négociable, comme la liberté. A chaque fois qu’on l’a laissée s’affaiblir, on a créé le terrain de revendications nouvelles. Hier, c’était les prières de rue, ils ont obtenu qu’on leur accorde des mosquées en contravention avec la loi de 1905 ; puis il y a eu des réclamations dans les écoles, les cantines… Je ferai inscrire dans la Constitution que « la République ne reconnaît aucune communauté ». Ce qui permet de s’opposer à toutes les revendications communautaristes, y compris dans le secteur privé ».[1]